L’implant cérébral révolutionnaire de Neuralink a récemment franchi une étape majeure en étant testé sur un être humain, selon une annonce faite par Elon Musk sur X (anciennement Twitter). Malgré les controverses entourant un taux de mortalité élevé chez les primates cobayes, cette avancée marque le début des essais humains pour l’entreprise américaine.
Baptisé N1, cet implant de la taille d’une pièce de monnaie est équipé de 1 024 électrodes conçues pour enregistrer l’activité cérébrale et permettre le contrôle d’un ordinateur par la pensée. Bien que l’identité du premier patient n’ait pas été révélée, Neuralink avait ouvert un appel à volontaires pour cette phase initiale de tests. Les candidats doivent être âgés d’au moins 22 ans et être atteints de quadriplégie résultant d’un traumatisme de la moelle épinière ou de la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophique).
Certains critères d’exclusion sont également en place, tels que la présence préalable d’un implant tel qu’un pacemaker, des antécédents de crises d’épilepsie, la nécessité de subir une IRM, ou encore le traitement par stimulation magnétique transcrânienne. La durée de l’étude est estimée à 18 mois, avec un suivi prévu sur une période de six ans.